Par Monts et par Vaux
Copyright © 2009, Juventino, Tous droits réservés.
________________________________________________________________________________________________________________________
Visitez aussi sur notre autre site « L’école buissonnière » les paysages de nos biotopes et faites connaissance avec la flore et la faune qui les peuplent.
Ponts anciens de l’Hérault (1ère partie)
Vers l’accueil général des Ponts anciens remarquables
___________________________________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________________________________
Sommaire :
Pont romain d’Ambrussum (Pont Ambroix) (Gard -
Pont du Diable sur l’Hérault à Aniane (Hérault)
Pont roman des Deux-
Pont roman sur le Yorgues entre Saint-
Pont de Cammaous sur le Brestalou à Vacquières (Hérault)
___________________________________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________________________________
Pont romain d’Ambrussum ou Pont Ambroix (Gard -
Ce pont en pierre date du Ier siècle après J.C. Il permettait à la Via Domitia
(Voie Domitienne) de franchir le Vidourle à l’ouest de Nemausus (Nïmes). Il est construit
à 15 mètres d’altitude, au pied de l’oppidum d’Ambrussum. Il ne lui reste plus qu’une
arche depuis 1933 (il en avait déjà perdue une en 1745). Il se situe aujourd’hui
sur la limite entre les communes de Villetelle (Hérault) et Gallargues-
Ci-
Ambrussum (Gard -
Ambrussum (Gard -
Ambrussum (Gard -
Ambrussum (Gard -
Ci-
Ambrussum (Gard -
Ambrussum (Gard -
Ambrussum (Gard -
Ambrussum (Gard -
Ambrussum (Gard -
___________________________________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________________________________
Pont du Diable d’Aniane sur l’Hérault
Dans la région de Saint Guilhem le Désert, l’Hérault forme des gorges abruptes aux falaises escarpées sur une trentaine de kilomètres et ce depuis une dizaine de millions d’années. Dans ces roches sédimentaires déposées alors que la région était recouverte pas la mer, il a creusé de nombreuses cavités, grottes souterraines et l’eau de pluie a sculpté d’étranges formes dans la dolomie.
Il entaille le massif calcaire jusqu’au fameux Pont du Diable situé entre les communes d’Aniane, Saint Jean de Fos et Saint Guilhem le Désert.
Il enjambe le fleuve à son point le plus resserré.
Massif et fait pour durer, il est long de 50 m., comprend deux arches en plein cintre et deux ouïes (ouvertures secondaires) destinées à faciliter l’écoulement de l’eau en période de crues dans cet endroit si étroit.
Sa largeur permettait à deux charrettes de se croiser ce qui est assez exceptionnel pour l’époque.
Contruit entre 1028 et 1031 par les moines des deux abbayes de Gellone et d’Aniane qui contrôlaient jalousement les deux rives, il est considéré comme l’un des plus vieux ponts médiévaux français.
Témoignant de l’introduction de l’art roman dans la région, il a été classé classé au patrimoine mondial de l’humanité pas l’U.N.E.S.C.O. au titre du Chemin de Saint Jacques de Compostelle depuis 1998.
Aujourd’hui, c’est le pont routier construit en 1932 juste au-
Ci-
Pont du Diable à Saint-
Ci-
Ci-
Pont du Diable à Saint-
Comme tous les ponts du Diable, et ils sont nombreux, celui-
Née au XIIème siècle, la légende raconte que Guilhem (le seigneur de l’époque et pas le saint, bien antérieur) dut passer un accord avec Satan pour pouvoir le construire.
Chaque nuit, le travail que les moines bénédictins effectuaient était réduit à néant par le Malin; les religieux étaient excédés et épuisés.
Il s’engagea à livrer au Diable l’âme de la première personne qui traverserait le pont en échange de son édification. Mais au lieu de ça, il fit traverser son chien (selon d’autres versions un chien errant ou un chien à la queue duquel était accrochée une casserole).
Fou de rage, le Diable essaya par tous les moyens de détruire le pont.
En vain.
Dupé et dépité, le Diable se jeta dans le cours de l’Hérault creusant ainsi le gouffre noir.
Parfois, en période de crue, la colère du Diable se manifeste par des hurlements sonores surgissant du fond du gouffre.
Durant de très nombreuses années, pèlerins et voyageurs traversant le pont se munissaient de pierres qu’ils jetaient dans le gouffre afin que le Diable y demeure.
Les marmites ci-
Pont du Diable à Saint-
___________________________________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________________________________
Vers le sommaire des Ponts du Département de l’Hérault
___________________________________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________________________________
Vers l’accueil général des Ponts anciens remarquables